Adaptation de l’opus PSP, GTA Liberty City Stories propose la même aventure, mais cette fois à vivre dans son salon devant son écran de télévision. Si la conversion semble réussie, on s’attendait à quelques évolutions pour le passage sur PlayStation 2, afin de plus coller au gameplay de San Andreas. Ce n’est pas le cas.
Règle n° 1 : Ne jamais s’embrouiller avec un Sicilien
Gardez-vous bien de croire que Liberty City Stories n’est autre qu’un portage de GTA 3. Bien au contraire, si les événements du scénario solo se déroulent bien dans la même ville, on y incarne un tout nouveau personnage : Toni Cipriani. On commence à y être habitués avec la série, le retour de l’enfant prodigue ne se fait pas sans heurts.
Ce cher Toni va très vite se retrouver plongé dans une affaire de guerre des clans de la Mafia et d’occupation de territoires. Il est grand temps de ressortir le smoking et les lunettes noires. La famille Leone compte sur vous !
Règle n° 2 : Ne pas manquer de respect à sa mère
L’histoire principale se compose d’une série de missions où il faudra liquider, assassiner, broyer, trancher, écraser, soudoyer, manipuler, faire chanter, racketter, escorter et exécuter quantité de besognes d’homme de main aussi valeureuses. La mise en scène reste toujours aussi léchée, les dialogues cinglants, même si le casting ne propose pas une palette d’acteurs aussi célèbres que pour Vice City ou San Andreas. Tarif similaire pour les stations de radio, au nombre de neuf, elles alignent un large registre musical mais comptent nettement moins de hits que les versions consoles de salon. En tout cas, l’esprit de Grand Theft Auto est bien là et les habitués n’auront aucun problème pour prendre en main les contrôles. Quant aux néophytes, sachez que GTA propose un moteur de jeu parmi les plus éprouvés dans le genre. Je reprocherai malgré tout des problèmes de gestion de la caméra lors des séances de tir, que ce soit à pied ou en véhicule. Au tableau des reproches, cette version PlayStation 2 fait un peu "terne".
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