L'histoire fait suite à l'Ame du Guerrier. Le prince rentre le cœur léger à Babylone, le sentiment du devoir accompli, et une délicieuse femme à son bras. Mais voilà, sa ville natale est à feu et à sang sous les coups d'un vizir qui ne nous est pas inconnu. Cependant, cet envahisseur n'est peut-être pas la plus grande menace qui plane sur le royaume. Les sables du temps existent encore et gangrènent notre héros, le transformant de plus en plus fréquemment en un personnage sadique et hautain : le prince sombre. Arriverez vous à sauver votre peuple avant d'être définitivement corrompu par le mal ?
Et si nous ne gardions que le meilleur des épisodes précédents ?
L'Ame du Guerrier avait amorcé un virage un brin inquiétant avec un jeu compliqué, l'apparition de très nombreux combos, des changements de dimension, des allers-retours dans les niveaux, à tel point qu'il était difficile de reprendre une partie après quelques jours d'interruption. Le jeu a été repensé pour être accessible, tout en restant passionnant, exceptionnellement beau et envoûtant. Bien plus simple dans le déroulement de l'histoire, toute la qualité du titre vient de la gestion du rythme. Plate-forme, infiltration, combats débridés, courses de chars et quelques énigmes façon puzzle s'entremêlent dans des environnements parfois glauques et oppressants, ou au contraire verdoyants et aériens. Le prince a conservé toutes ses qualités d'acrobate et de guerrier, ainsi que la possibilité de remonter dans le temps : bref, il est toujours aussi impressionnant de fluidité et simple à manier.
Malheureusement, quelques bugs d'affichage ou de scripts, que l'on pardonnera volontiers, sont toujours présents. Dans le feu de l'action, être obligé de rebooter sa console à cause d'un prince bloqué, le pied dans la pierre après un saut hasardeux, c'est très rare, mais c'est rageant. Les puristes sont prévenus.
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